jeudi 19 juin 2014

Festival Lumière 2014: Almodovar, enfin Lumière!

Bonjour à tous,

depuis la création du Prix Lumière, un nom était régulièrement cité pour succéder au premier récipiendaire Clint Eastwood. Quel autre cinéaste européen pouvait prétendre à ce point à recevoir ce désormais prix de prestige. Bien sûr, Ken Loach le britannique était légitime; évidemment Gérard Depardieu avait la carrure pour en être lauréat; Milos Forman bien qu'Européen était devenu un cinéaste américain à qui la remise du prix ne souffrait d'aucune contestation possible.
Mais Almodovar? Ou plutôt: ALMODOVAR!

Quand à la fin de la longue présentation de l'édition 2014 du Festival Lumière (13 - 19 octobre 2014), Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière et du Festival Lumière, présenta un teaser devant révéler le lauréat 2014, le souffle de la salle comble du Hangar se transforma presque en une tornade d'applaudissements!
Tarantino en 2013. Quel cinéaste allait pouvoir ravir à ce point cinéphiles pointus et en même temps satisfaire ceux qui aiment le cinéma plus populaire tout en faisant de cette future 6ème édition un festival à la hauteur de la précédente, qui, il faut bien le dire, fut absolument éblouissante?

ALMODOVAR donc! Avec lui, c'est une nouvelle cinéphilie que le festival Lumière va aborder. Avec lui, ce sont de nouveaux invités du monde du cinéma qui viendront côtoyer ceux devenus déjà des habitués de la capitale des Gaules. Avec lui, ce sont de nouveaux spectateurs, issus de la communauté espagnole si importante dans la région lyonnaise avec un rayonnement à l'image du nombre d'associations hispaniques qui existent dans le Grand Lyon.


Satisfaire le grand public et les puristes. Voilà la promesse que le Prix Lumière a régulièrement tenu. Voici la promesse encore concrétisée.

Et le public pourra donc (re)découvrir cette production à la fois personnelle et grand public que celle du réalisateur espagnol, lui qui est entouré d'acteurs fétiches, Penelope Cruz et Antonio Banderas pour ne citer que les plus célèbres et glamour, les plus internationaux aussi.
Mais la programmation ne s'arrêtera pas là: hommages, rétrospectives et redécouvertes seront, comme d'habitude à l'affiche: Claude Sautet et Franck Capra seront revisités, un certain Bob Robertson (alias Sergio Leone) verra son premier western présenté en copie restaurée (Pour une poignée de dollars).
Des hommages variés permettront d'aller de Coluche l'acteur à Ida Lupino la réalisatrice!

La musique de films ne manquera pas à l'appel. Michel Legrand, qui n'a pas composé que pour Jacques Demy, viendra pour un moment qu'on imagine déjà magique. Plus étonnant sera la venue de Catherine Frot pour une improvisation autour de chansons de Bobby Lapointe ou de Georges Brassens à l'Institut Lumière.

Le cinéma populaire sera toujours et encore au centre de la programmation, à côté de films plus pointus. Ted Kotcheff, réalisateur de Rambo sera invité pour une rétrospective inattendue. La désormais attendue nuit de la Halle Tony Garnier sera consacrée à l'intégrale Alien, soit 4 films à avoir peur autour d'une grosse bêbête!

La programmation définitive n'arrivera pas avant fin septembre, les films des soirées spéciales seront toujours révélées au dernier moment, des master class et des documentaires feront le bonheur des cinéphiles, les noms des invités de renom arriveront au goutte à goutte pour la plus grande joie des festivaliers.

Alors réservez dès à présents vos dates: 13 au 19 octobre 2014, soirée d'ouverture (programmation mystère) en vente dès aujourd'hui sur le site du festival:
www.festival-lumiere.org

À très bientôt
Lionel Lacour

jeudi 12 juin 2014

Sissi impératrice: et si on parlait de l'Autriche?

Bonjour à tous,

Qui n'a pas rêvé enfant devant la saga des "Sissi" qui allait faire de la jeune Romy Schneider une star mondiale?

Mais ce film qui plonge le spectateur dans l'empire autrichien du XIXème siècle en raconte certainement plus sur le besoin de ce pays de ne pas être oublié.

En centrant l'histoire de cet épisode sur le Compromis austro-hongrois, le réalisateur montrait aussi et surtout que les dirigeants autrichiens savaient s'ouvrir aux autres peuples européens, non par la force, mais par désir de paix.

Découvrez l'analyse de la dernière séquence de ce film précédée par une mise en contexte de sa production:


À bientôt
Lionel Lacour

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Les camarades
Le prisonnier de Zenda

lundi 9 juin 2014

"Le prisonnier de Zenda" de Richard Thorpe: le XIXème siècle européen vu pendant la guerre froide

Bonjour à tous

en 1952, Richard Thorpe réalisait un remake du Prisonnier de Zenda. Sa version, en technicolor reprenait certes la version initiale des années 1930. Mais Thorpe apportait quelques éléments supplémentaires:
- Stewart Granger était un dandy parfait et une mégastar
- le point de vue sur une Europe de l'Est du XIXème s. ne passait pas l'épreuve de la comparaison avec celle de 1952, inféodée à l'URSS.

Pour en savoir un peu plus, je vous propose de visionner cette analyse du film:


À bientôt
Lionel Lacour

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À très bientôt
Lionel Lacour